Encyclopédie
1748 : Il obtient la publication d’une encyclopédie originale.
1750 : publication du Prospectus rédigé par Diderot.
1751 : premier tome précédé du Discours préliminaire de d’Alembert.
1752 : Condamnation et interdiction des deux premiers volumes par le conseil du roi.
1753 - 1757 : Reprise de la publication grâce à Malesherbes (directeur de la librairie)
1758 - 1765 : Suspension de la publication par interdiction royale.
1765 : Publication des dix derniers volumes et début de la publication des 11 volumes de planches.
1772 : Fin de la publication. L’Encyclopédie compte 17 volumes, 15000 pages, 60660 articles et 11 volumes de planches. Elle a mobilisé 178 collaborateurs (Voltaire, Diderot (1000 articles), Jaucourt (17000 articles), Condillac, d’Holbach, Daubenton, Turgot, les abbés Morellet, Raynal...
Le but de l’Encyclopédie est de rassembler les connaissances pour les retransmettre. Celles-ci sont présentées dans un ordre alphabétique. De plus, un système de renvoi d’un article à un autre permet au lecteur d’établir des liaisons entre les questions posées. L’ouvrage porte comme sous titre :Dictionnaire des arts, des sciences et des métiers. L’Encyclopédie est aussi une entreprise de vulgarisation du savoir par laquelle les philosophes manifestent leur foi envers le progrès.
L’ouvrage manifeste une unité de démarche : celle des philosophes. Il s’agit donc d’exposer les connaissances par le biais d’un discours informatif et explicatif, non dénué d’une visée argumentative voire polémique (« Autorité » de Diderot ou « Théocratie » de d’Holbach).
Cependant, on peut noter un dialogue entre les philosophes, car dans leurs rédactions, ceux-ci expriment leurs opinions qui peuvent être divergentes.
Ainsi, par le fait que l’Encyclopédie soit un inventaire organisé des connaissances, et