energie
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LAAS-CNRS ; Université de Toulouse ; 7, avenue du Colonel Roche, F-31077 Toulouse, France
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IUFM Midi Pyrénées, LAPLACE, Université de Toulouse, INPT, UPS, CNRS
Résumé : L'objectif de cet article est d'illustrer les principes utilisés pour faire fonctionner un générateur photovoltaïque à son maximum de puissance. Divers exemples d’implantations numérique ou analogique de cette fonction particulière sont présentés, avec des résultats expérimentaux ou de simulations. 1.
Introduction.
Les énergies renouvelables ont le vent en poupe et constituent un thème porteur vis-à-vis des étudiants. De plus en plus de lycées sont amenés à faire l'acquisition de systèmes photovoltaïques [1] adaptés pour une connexion réseau, ou pour l'alimentation de systèmes autonomes avec stockage. Ces systèmes restent coûteux malgré des coûts de fabrication en baisse. Il convient donc d'en soigner les différents composants pour maximiser le rendement global de l'installation.
Sur les régulateurs de charge ou les onduleurs, deux tendances apparaissent selon les applications visées, on peut minimiser l'électronique de commande pour augmenter la robustesse (chargeur de batterie à partir de panneau photovoltaïque pour les PVD-chargeur
STECA [2]) ou privilégier un contrôle plus fin mais plus complexe (chargeur Solar Boost 2000 [3], onduleur connecté au réseau avec fonction MPPT incluse [4]).
Dans le cas où l'on souhaite maximiser l'énergie produite (onduleur connecté au réseau, chargeur de batterie lorsque la batterie est déchargée), il est intéressant d'inclure une recherche du point de puissance maximum (Maximum Power Point Tracking
-MPPT-) dans les convertisseurs.
Après un rappel sur les différentes méthodes utilisées pour rechercher le point de puissance maximum d'un