Enfant roi
L’enfant mis sur un piédestal, l’enfant sans limites, le centre des préoccupations des parents, l’enfant capricieux, celui qui n’obéit qu’à ses propres règles… Nombreux sont les avis, les préjugés et idées reçues sur l’enfant roi. Cependant, ce phénomène est bien plus complexe qu’il n’y parait, nécessitant la prise en compte de beaucoup d’éléments pour être abordé. L’enfant recherche la sécurité, chose qui lui procure un cadre et des limites posées par son entourage. Or, l’enfant roi est dépourvu de telles limites l’incitant à attirer toujours plus l’attention sur lui, sans quoi il pourrait se sentir négligé puis rejeté. On distingue deux types d’enfant roi : l’enfant roi > et l’enfant roi >.
L’enfant roi > est à la recherche d’un cadre, de bases sur lesquelles il pourra s’appuyer pour prendre ses propres décisions. Il naît souvent d’une éducation laxiste et essaye d’attirer sympathie et pitié sur sa personne, et ce à cause de sa peur la plus importante : le rejet. Craignant l’abandon, l’enfant roi > est souvent sujet à la colère et frustration, rendant plus difficile sa fréquentation, et pouvant parallèlement l’amener à la volonté de domination.
L’enfant roi > est un impulsif au service du plaisir, mais d’une manière supérieure à l’enfant roi . En effet, il use de la menace pour atteindre son but. Il installe un climat de peur dans son environnement et n’éprouve aucune crainte face aux conséquences de ses actes. Il ne ressent donc pas la culpabilité pouvant l’amener à réfléchir sur ses actions et est de ce fait incapable d’effectuer la distinction entre le bien et le mal. Le phénomène de l’enfant roi (apparaissant chez l’enfant de
3 à 6 ans) prend souvent source dans l’équation parfois exempte de limites, et se révèle particulièrement néfaste pour la vie familiale en chamboulant son organisation. Si rien n’est fait pour rediriger son comportement relevant parfois de la pathologie, l’enfant roi peut alors devenir tyran.