Enfers

943 mots 4 pages
Dans la mythologie grecque et romaine, les Enfers sont les lieux souterrains où descendent les âmes après la mort pour y être jugées, et recevoir le châtiment de leurs fautes ou la récompense de leurs bonnes actions. « Toutes les routes conduisent aux Enfers », a dit un poète de l'antiquité, c'est-à-dire à la mort et au jugement qui doit la suivre. Ces lieux souterrains, situés à une profondeur incommensurable au-dessous de la Grèce et de l'Italie, s'étendaient jusqu'aux extrêmes confins du monde alors connu ; et, de même que la terre était entourée par le fleuve Océan, ils étaient circonscrits et bornés par le royaume de la Nuit. Leur entrée, pour les Grecs, se trouvait dans les antres voisins du cap Ténare, au sud du Péloponnèse ; les Romains en supposaient d'autres plus rapprochés d'eux : par exemple, les gouffres du lac Averne, les grottes voisines de Cumes. Au reste, en Grèce ainsi qu'en Italie, il était admis et convenu que toutes les cavernes, toutes les anfractuosités, les crevasses du sol, dont personne n'avait sondé la profondeur, pouvaient être en communication avec les Enfers.

Il serait superflu autant que puéril de tenter une description de cet empire souterrain où l'imagination des poètes, aidée de la crédulité des peuples, s'est plu à introduire des particularités divergentes et souvent contradictoires. Cependant, il est possible de se faire une idée générale de la carte géographique des Enfers telle que l'antiquité l'imaginait dans son ensemble. On y distinguait quatre régions principales.

La première, la plus voisine de la terre, était l'Erèbe ; au-delà se trouvait l'Enfer des méchants ; dans la troisième région était le Tartare, et la quatrième comprenait les Champs-Elysées.

Dans l'Erèbe, on voyait le palais de la Nuit, celui du Sommeil et des Songes : c'était le séjour de Cerbère, des Furies et de la Mort. C'est là qu'erraient pendant cent ans les ombres infortunées dont les corps n'avaient pas reçu de sépulture ; et, lorsque Ulysse

en relation

  • Ifrs
    636 mots | 3 pages
  • Hurlevent
    512 mots | 3 pages
  • Hurlevent
    742 mots | 3 pages
  • Ifrs
    1279 mots | 6 pages
  • Francais
    654 mots | 3 pages
  • Ifrs
    10964 mots | 44 pages
  • Ifrs
    557 mots | 3 pages
  • Ifrs
    8102 mots | 33 pages
  • Ifrs
    15400 mots | 62 pages
  • Les voisins
    851 mots | 4 pages
  • Ifrs
    1433 mots | 6 pages
  • Ifrs
    1572 mots | 7 pages
  • Ifrs
    20228 mots | 81 pages
  • Ifrs
    15544 mots | 63 pages
  • Ifrs
    22005 mots | 89 pages