Enfleurage
L’enfleurage à chaud
Cette technique très coûteuse permet de traiter des fleurs fragiles
(comme les fleurs de jasmin) qui conservent leur odeur après la cueillette mais qui ne supportent pas la chaleur.
L'enfleurage à chaud ou macération été déjà connu dans l’Antiquité par les Egyptiens mais elle fut aussi pratiqué en France, à Grasse.
La graisse inodore, est étalée sur les deux faces en verre d'un cadre résistant. Après avoir été soigneusement triées, les fleurs s’enfoncent délicatement dans la graisse. Tous les jours, on retourne les planches pour faire tomber les fleurs qui ont laissé leur essence à la graisse et on les remplace. La graisse absorbe l'odeur des fleurs pendant trois mois, jusqu'à saturation. Par cette méthode, 1 kg de graisse peut absorber le parfum de 3 kg de fleurs. À la fin de l'enfleurage, on recueille la graisse avec une spatule.
On fait fondre doucement cette pommade. La graisse parfumée est alors introduite dans une batteuse avec de l'alcool. Durant cette extraction, les odeurs se dissolvent dans l'alcool. Le mélange est refroidi afin de pouvoir ôter la graisse appauvrie en essence par filtration.
Après avoir éliminé l'alcool par distillation sous vide, en général à froid, on obtient ce que l'on appelle l'absolue.
Cette technique a été abandonnée vers 1930 car il fallait une importante main-d'œuvre et un grand nombre de châssis. De plus, la graisse était difficile à manipuler car elle fondait dès qu'il faisait trop chaud.
1) Tout d’abord on infuse des fleurs dans des matières grasses, huiles ou graisses, qui ont été chauffées.
2) On remue le mélange pendant deux heures. 3) Le lendemain, on enlevait les fleurs de la veille avec une passoire et on les remplaçait par des fleurs fraîches. On répétait au moins 10 fois l'opération. 4) Lorsque la graisse ne peut plus absorber le parfum des fleurs, on filtre les mélanges obtenus à travers des tissus pour avoir des aromates