Enjeu de la coupe du monde 2010
Organisation de la Coupe du monde 2010 :
Lourde tâche que d’organiser une Coupe du Monde de football : être hôte d’un tel évènement est synonyme d’importantes conséquences économiques pour le pays organisateur. Les sommes investies pour rénover ou construire les infrastructures sportives ont été considérables. Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, si mettre aux normes un stade est une chose, en permettre l’accès en est une autre. Par exemple, en 2006, les collectivités locales et le gouvernement allemands ont dépensé 250 millions d’Euro dans les moyens de transports munichois. Il en va de même pour l’Afrique du Sud, pays hôte de la Coupe du Monde de football 2010, où le gouvernement avait prévu de dépenser presque 300 millions d’Euro pour l’aménagement des stades, et environ 1 milliard d’Euro dans le développement d’un réseau ferroviaire capable de relier les grandes villes du pays.
Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs : une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années), les victoires et défaites provoquent des variations boursières, pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de