enjeux de la filière café cacao en Côte d'Ivoire
Historiquement, le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, religieuse, économique, etc.,
Mais, depuis le milieu des années 1970 , l’Etat-providence connait une crise d’efficacité et de legitimité qui sape ses fondements et qui le conduit à un desengagement. La liberalisation de l’economie est une facette de ce desengagement. Les liberaux contemporains mettent, en effet l’accent sur la necessité d’une regulation par le marché afin de restaurer la concurrence. C’est dans ce contexte que la Côte d’Ivoire, au début des années 90, les bailleurs de fonds, notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI) prônent la libéralisation de la fIlière café-cacao dans la plupart des pays producteurs. Certainement l'importance du binôme café-cacao sur l'économie ivoirienne et les échecs de libéralisation sur le continent africain explique cette attention particulière. Ainsi, sur le continent africain, la libéralisation s'inscrit dans le cadre du programme d'ajustement du secteur agricole (PASA). L'objectif visé est le désengagement de l'Etat de la commercialisation des produits de base. Ce libéralisme économique s'oppose au contrôle par l'Etat des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable. Le manque de transparence, ne favorise pas la concurrence pour le meilleur des planteurs. Malheureuse, l’Etat à ses satellites autour de la filière, toutes choses qui ne va pas garantir la liberté de la filière, ce qui à provoquer ses dernières années des crises importantes dans la filière. Cependant, les producteurs ivoiriens ont généralement bénéficié d’une part plus importante du prix international à la suite de la libéralisation, ce qui appuie l’idée d’une relative inefficacité ou du prélèvement de rente de