Enjeux et limites de l’usage du traitement de texte dans un projet d’écriture pour des enfants en difficulté à l’école primaire
Sommaire
1 – Les TUIC à l’école primaire
2 – Analyse d’une pratique de classe
Introduction
Les recherches et études relatives à l’intégration des TUIC dans l’enseignement connaissent depuis de nombreuses années maintenant des avancées très riches. Les ouvrages abondant dans ce sens ne manquent pas depuis une quinzaine d’années, et il serait long et fastidieux de vouloir les recenser.
L’ouvrage de référence de ce mémoire est « De l’évaluation à la réécriture Groupe EVA Hachette 1996 ». Dans cet ouvrage, « trois siècles après ce précepte de Boileau, un groupe de chercheurs s'est penché sur une des compétences clés de l'apprentissage de la production d'écrits : savoir revenir sur son texte en vue de le réécrire pour assurer sa meilleure conformité au projet d'écriture. Véritable complément de Evaluer les écrits à l'école primaire, cet ouvrage aborde la réécriture sous toutes ses " formes " (types d'écrits, problèmes didactiques, etc.) et offre à tout enseignant des itinéraires pratiques et théoriques pour l'aider à concevoir des apprentissages adaptés à ses élèves ». On y analyse différentes démarches permettant d’amener l’élève à produire un texte cohérent et sensé. La partie qui a retenu toute mon attention est bien entendu celle relative à l’utilisation du traitement de texte.
En effet, l’incitation à recourir aux TUIC pour mener à bien la tâche d’écriture dans les programmes se fonde sur un ensemble récent d’études qui ont permis de nourrir de nombreux espoirs quant au recours au traitement de texte pour faciliter la mise en œuvre du processus d’écriture au travers de nouvelles stratégies d’écriture-réécriture.
Cependant, CRINON pose la question suivante : « Les