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GÉNÉRAL AU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
n° 61
L’humidité dans les logements touchait un ménage sur cinq en 2006
En 2006, 20 % des ménages de France métropolitaine signalaient des signes d’humidité dans leur logement. Ce défaut, en recul de quatre points par rapport à 2002, demeurait le plus observé dans les logements. Il s’explique essentiellement par la vétusté de la construction (ancienneté de construction et état des façades et des vitres) qui multiplie par six le risque par rapport aux logements récents et en bon état. Les conditions climatiques et météorologiques défavorables augmentent ce risque de près de 50 % par rapport aux zones plus favorisées.
Les propriétaires souffraient en moyenne deux fois moins de l’humidité que les locataires.
La présence d’humidité augmente significativement avec le nombre d’enfants du ménage de sorte que plus de 25 % des enfants étaient exposés à ce défaut.
E
n 2006, 20 % des ménages signalaient des signes d’humidité dans leur logement. Cette proportion s’inscrit en recul par rapport à 2002 où 23,9 % des logements étaient concernés. Ce repli, qui concerne tous les types d’habitation, résulte de l’amélioration de la qualité des logements existants, de la construction neuve qui mécaniquement diminue la part des logements anciens et/ou vétustes, et d’une météo plus favorable lors de l’enquête de 2006.
L’humidité reste, de loin, le problème de qualité de l’habitat le plus fréquent : 20,4 % des ménages faisaient état de signes d’humidité sur des murs de leur résidence principale en 2006, loin devant les problèmes d’infiltrations d’eau (13 %), ou
d’évacuation des toilettes (5 % des logements graphique 1).
Les logements anciens sont les plus sujets à l’humidité
La prévalence des problèmes d’humidité dans l’habitat s’explique avant tout par l’époque de construction et l’état des façades et des vitres. Près d’un tiers des logements construits avant 1948, et près de la moitié de ceux dont la façade est en mauvais état,