Enseignement du français première année des cpge scientifiques et techniques.
I - Principes généraux
Cette refonte s’appuie sur les principes généraux suivants : 1 - Dans le secondaire qualifiant, les élèves ont fréquenté l’étude des œuvres intégrales, dont une dizaine, de divers genres, est inscrite aux programmes des trois niveaux du cycle qualifiant. Cependant, la diversité des contextes où se déroulent les apprentissages aboutit à une large hétérogénéité des profils des bacheliers, dont la maîtrise du Français (oral et écrit) varie d’un élève à l’autre. C’est ce que les professeurs de CPGE observent depuis toujours. De ce fait, il est judicieux de prévoir, au début de l’année scolaire, en première année (MPSI, PCSI, 1ère TSI, 1ère BCPST), une période de «mise à niveau», destinée à vérifier si les élèves disposent des pré-requis nécessaires, et le cas échéant, à les installer. 2 Un principe élémentaire de logique pédagogique voudrait que le passage de la première à la deuxième année soit marqué aussi bien quantitativement que qualitativement : la première année sera consacrée à l’installation des pré-requis nécessaires, à l’initiation aux épreuves des concours à partir de l’exploitation selon une entrée philosophique d’un corpus réduit d’œuvres, et la seconde à l’entraînement à ces mêmes épreuves, à partir de l’étude du traitement d’un thème philosophique dans les trois œuvres au programme. En d’autres termes, si l’accent est principalement (mais pas exclusivement) mis en première année sur des apprentissages d’ordre méthodologique, ces mêmes apprentissages, déjà maîtrisés, seront déployés en deuxième année, autour de problématiques beaucoup plus approfondies. De ce fait, seules deux des trois œuvres au programme du concours, seront retenues au programme de la première année (MPSI, PCSI, 1ère TSI, 1ère BCPST) ; le choix de ces deux œuvres se fera annuellement, par une commission ad hoc. 3 – Puisqu’il s’agit, en première