Introduction à la science politique
Rappel des deux buts du cours :
1° à de nouveaux citoyens : donner quelques éléments pour prendre en route des débats politiques plus vieux que nous et difficiles à suivre. Il ne s’agit pas de donner les réponses à tous les problèmes mais de présenter un peu la façon dont se posent certains majeurs.
2° à des étudiants en droit : parler autant que possible de choses rencontrées dans d’autres cours et autant que possible d’un autre point de vue, de façon complémentaire.

Synthèse de la 1ère partie : « Pouvoirs d’État »
(On suit l’ordre des chapitres mais en redistribuant parfois un peu ce qui était esquissé ici pour être développé là : on peut développer directement ce qui annonce quelque chose venant
2 ou 3 p. plus loin alors que ça aurait été difficile de développer directement ce qui annonçait quelque chose à dire deux semaines plus tard. On résume mais sans chercher à tout résumer ou à être toujours plus bref : il y a des choses qui tiennent en 2 ou 3 phrases, pas besoin d’en dire plus, pas possible d’en dire moins.)
Regardez un débat politique à la télévision, lisez les journaux : qu’entendez-vous, lisez-vous, voyez-vous ? Notamment qu’on parle sans cesse d’économie et de ce que peut faire / doit faire, ne peut pas faire / ne doit pas faire l’État, et comment. D’où cette première partie :
« Pouvoirs d’État » – par ailleurs au cœur de vos cours de droit public.
Chapitre 1. Ordre, sécurité, populations
1. Comment envisager le pouvoir politique et son histoire ? Spontanément, on songe que ses détenteurs changent : aujourd’hui, François Hollande ; naguère, Nicolas Sarkozy. Dans le même esprit, on songera aussi que la France est devenue une démocratie : le pouvoir appartient au peuple, donc à beaucoup de personnes ; jadis, c’était une monarchie et le pouvoir appartenait à un seul, un monarque. Spontanément, on pense donc à l’histoire du pouvoir politique en se demandant qui en sont les détenteurs ?, combien sont-ils ?, et, comme
ça