Entartete Musik
Introduction
Cette chanson a été interprétée en 1967 par le chanteur français Claude Nougaro, en hommage au chanteur de jazz Louis Armstrong. Ses paroles ont été adaptées sur la mélodie de Go Down Moses, classique de Gospel, interprétée en 1958 par Armstrong lui-même.
Problématique possible : En quoi le jazz accompagne-t-il la dénonciation du racisme ?
Développement / grandes idées à traiter
Un hommage à L. Armstrong
Nougaro (« je ») s’adresse directement au chanteur américain.
Célébration de son enthousiasme : « Armstrong tu te fends la poire… ».
Un blanc s’adresse à un noir : antithèse dès le premier vers « je ne suis pas noir, je suis blanc de peau » pour chanter la tolérance. Ces antithèses se poursuivent dans la seconde strophe : « tu te fends la poire » vs « je broie du noir », « ça tient chaud » vs « j’ai froid ».
Allusion aux origines du jazz
Dans la première strophe. Jazz = musique des esclaves qui chantaient pour garder espoir, grâce à leur foi en Dieu (« chanter l’espoir », « là-haut », « les anges »).
Dans le reste du texte : « ma foi », « alléluia ».
Un seul monde pour tous
Strophe 3. Idée que la vie est difficile (« pas très marrant »), « qu’on l’écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc / on voit surtout du rouge, du rouge, sans trêve ni repos ». Le rouge connote la violence de la société, qui touche indifféremment toutes les populations.
Un hymne à la tolérance
Strophe 4. - Evocation de la mort « un jour tôt ou tard, on n’est que des os », avec une touche d’humour (« est-ce que les tiens seront noirs ? »). - Idée que, qu’importe l’apparence (« au-delà de nos oripeaux »), « noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d’eau ». La comparaison établie indique l’absence de différence.
Une gradation se met en fait en place tout au long du poème (au début, répétition de « blanc de