Emetteur : Etudiant(e) X
Destinataire : Comité de rédaction du journal

Note de Synthèse

Objet : Les limites à la gouvernance des échanges mondiaux

Vous m’avez demandé de présenter les limites à la gouvernance des échanges mondiaux, voici le résultat de mes recherches.

1. La recherche d’un consensus qui constitue un puissant frein en cas de désaccord profond entre les pays, or les thèmes des négociations portent souvent sur des sujets qui cristallisent les tensions, comme l’agriculture

L’organisation mondiale du commerce (OMC) a mis en place le cycle de Doha afin de trouver un consensus entre ses 159 Etats membres dans le but d’aider le développement de l’agriculture et d’améliorer l’accès aux marchés des pays riches pour les produits agricoles des pays en développement. Cependant ce cycle, qui prévoyait initialement 3 ans de négociations, se révèle être un échec puisqu’au bout de 10 ans aucun consensus n’a été trouvé. En effet, tous les Etats membres bénéficient d’une égalité souveraine (« un Etat = une voix ») et d’un droit de véto, ce qui signifie que l’opposition d’un seul Etat membre empêche d’aboutir à un consensus. Un consensus est donc très difficile à obtenir puisqu’il faut répondre aux attentes et aux besoins de 159 Etats. C’est pourquoi après 10 années de négociations, le directeur de la division de l'information et des relations avec les médias à l’OMC, Keith Rockwell a perdu tout espoir de trouver un consensus. De ce fait, le rapport de Sutherland recommande d’une part de distinguer les décisions qui doivent être soumises à un consensus et celles qui n’y doivent pas et d’autre part d’obliger les Etats utilisant leur droit de véto à rédiger leurs motifs par écrit.
Concernant l’agriculture, les pays non industrialisés dénoncent une distorsion de la concurrence puisque les agriculteurs des pays développés bénéficient des fonds publics afin d’améliorer leur productivité agricole. De ce fait les pays développés n’importent que peu de