A partir de 1859, la religion catholique en voie d'industrialisation assiste à un recul de la pratique religieuse, en particulier dans le monde ouvrier. Les pratiquants eux-mêmes se bornent la plupart du temps à des rites formels-baptêmes, communion solennelle, mariage, enterrement- composant ce qu'on a appelé «la religion des quatre saisons». Par ailleurs, les vocations ecclésiastiques se tarissent. En France, vers 1900, plus de 4000 paroisses sont sans prêtres. Les croyants sont ébranlés par les avancées de la science. Toutes les Églises

sont alors affaiblies par l'opposition en leur sein entre modernistes et traditionalistes, entre défenseurs de la foi traditionnelle et ceux qui veulent adapter le dogme au monde moderne. Cependant avec le début de l'ère industrielle, peut-on parvenir à faire adopter la tradition avec le monde moderne? Pouvons nous faire évoluer positivement la religion de nos jours en gardant ses valeurs traditionnelles?

Dans la religion catholique, la «TRADITION» est la connaissance rédigées dans des manifestes religieux (Ancien/Nouveau Testament). Cette connaissance va de l'évangile du Christ à son Église, par son Saint Esprit. On transmet cette religion par l'intermédiaire des successeurs des apôtres. Elle se manifeste lors des rites religieux comme les cérémonies, le messe, etc... Dans le tableau de Jules breton, «La Bénédiction des blés en Artois» (1859) représente une procession des Rogations. Il s'agit d'une sorte de défilée de supplication instituée au V°s, qui se déroule le jour de la St Marc et les trois jours précédent l'ascension. Cette cérémonie est destinée à attirer la bénédiction divine sur les récoltes et les animaux.

On remarque que dans les campagnes, la pratique religieuse se maintient plus facilement. Les valeurs traditionnelles de l'Eglise ne font pas face au monde moderne (le développement de l'industrialisation). Les habitants de campagnes pratiquent toujours la religion chrétienne. En 1864, le pape