entreprise banque
Pour les entreprises, la mauvaise maîtrise des risques ne se traduit pas seulement par des pertes financières ou des manques à gagner. Les conséquences peuvent être aussi diverses qu’une perturbation du fonctionnement, une mise en cause personnelle des responsables, un empêchement à la réalisation des objectifs … Et les dommages peuvent conduire à menacer la survie même de la société.
Toutes les secteurs de l’économie sont amenés à rencontrer des risques, cependant ce qui rend particulier le secteur bancaire dans le domaine de la gestion des risques, c’est le taux de concentration au sein d’une même activité. En effet pour les banques, dont les activités sont indissociables de la prise de risque, leur exposition est exacerbée du fait de l’évolution rapide des sources de risques ; ce dernier s’élargit sous le coup de l’innovation financière, de l’accélération du rythme des opérations, de la globalisation et de la règlementation de l’économie.
Afin de mieux comprendre ses risques, il est possible de les décomposés sous formes de 3 grandes familles que sont les risques opérationnels, les risques bancaires et les risques de gouvernances.
I. Les risques opérationnels
1. Risques opérationnels
Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non sécurisée), de son personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de l'informatique…) ou à des risques externes (inondation, incendie…).
La gestion du risque opérationnel est née dans le secteur industriel et s’est imposée au secteur financier suite aux pertes causées par les dysfonctionnements du contrôle interne (ex :Barings). Le Comité de Bâle inclut depuis 2004 le risque opérationnel