Epargne et investissement

1044 mots 5 pages
L’épargne est la part du revenu non consommé immédiatement.
L’investissement permet de créer ou d’acheter des biens de production
Deux grands courants de la théorie économique ont analysé les relations entre l’épargne et l’investissement. Dans les années trente, l’école autrichienne et F.Hayek en particulier, estiment que l’épargne doit être préalable à l’investissement. Keynes va quant à lui développer une vision complètement différente : pour lui trop d’épargne peut être nuisible à l’économie et c’est l’investissement qui détermine l’épargne.
Quelles sont donc les actions de l’un sur l’autre dans les différentes visions développées ?

I. EPARGNE PREALABLE A L’INVESTISSEMENT
1. Les classiques : l’épargne devient investissement au cours du temps
Les classiques (Smith, Ricardo, Malthus, Marx) analysent l’épargne et l’investissement comme la même action : l’épargne représente le renoncement à une consommation immédiate. Le sacrifice de la consommation permet d’investir.
 L’épargne apparait donc comme la condition de l’investissement et donc de la croissance, il y a identité entre les deux : c’est parce qu’il existe une épargne préalable que l’investissement peut être financé. L’équilibre précède l’investissement
2. Les néo-classiques : l’épargne détermine l’investissement
Les néo-classiques ne reprennent pas l’identité entre les deux notions mais utilisent la loi des débouchés de J.B. Say « l’offre crée sa propre demande ».
 Pour Say, une augmentation de la production permet de distribuer un supplément de revenu. L’individu, plus riche, achètera plus de biens ou services, et facilite ainsi l’écoulement des nouveaux « débouchés ».
 Dans le schéma de la loi des débouchés toute l’épargne sert à financer l’investissement, il n’existe pas d’épargne improductive. La thésaurisation, qui ne rapporte pas d’intérêt, est irrationnelle. Inversement, l’investissement présuppose une épargne initiale car la monnaie n’est qu’un voile qui facilite les échanges, elle

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