Epictète
(50-125)
Épictète est né en Phrygie, en Asie Mineure. Épictète n'est pas son vrai nom : épiktétos signifiait, en grec, esclave, serviteur. C’est, avec Marc Aurèle ou Sénèque, l'un des représentants les plus célèbres du stoïcisme, qui se développe pendant les deux premiers siècles de notre ère.
Il n’a pas eu une enfance facile et rien ne le prédestinait à devenir une grande figure. Vendu à Rome, comme esclave de Epaphrodite, maître cruel, qui s’amusait à le tourmenté, il fait dès son plus jeune âge, part d’une grande sagesse. Une tradition voudrait que son maître lui ait cassé la jambe et il ne l’aurait prévenu qu’en disant "la jambe va casser".
Il pu cependant assister aux conférences d’un philosophe stoïque, Musonius Rufus. Et après avoir été affranchi, il commence ses études de la philosophie et du stoïcisme. Il commence même à enseigner lui-même cette doctrine.
Mais, il est forcé de fuir vers 94, à cause d'un décret de l'empereur Domitien qui chasse de Rome tous les philosophes, Épictète s'installe en Épire ; il y vivra jusqu'à sa mort, que l'on situe entre 125 et 130. Il dirige une école très fréquentée et beaucoup estimée de ses contemporains. Les disciples y viennent écouter des leçons, participer à des discussions, et assister à des " diatribes ", discours argumentés, qui les poussent à se détourner d'une vie encombrée par la passion pour se convertir à la sagesse, seule source de paix et de liberté.
Epictète n’a laissé aucun écrit mais un de ses disciples, Arrien de Nicomédie, a recueilli son enseignement, et le publia en huit livres, Les Entretiens ( seulement quatre nous sont parvenus), auxquels il faut ajouter le