Epictète
Entretiens
Pascal Dupond
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Présentation du stoïcisme d’Epictète
L’un des traits qui …afficher plus de contenu…

<peri tas ormas> et des procédés qui se rapportent au convenable en matière de tendance <kai tèn kata tautas peri to kathèkon philotechnian> »
III, II, 2, 964 : « Le second concerne le vouloir et le refus de vouloir <o peri tas ormas kai aphormas> et, d’une façon générale, la question du devoir <kai aplôs o peri to kathèkon>, afin de l’accomplir avec ordre, d’une manière raisonnée et sans négligence » [« …le domaine qui concerne les impulsions actives et les répulsions, et d’une façon générale ce qui a trait à ce qui convient à notre nature <kathèkon>, afin d’agir d’une façon ordonnée, selon la vraisemblance rationnelle et sans négligence »]
III, XII, 13, 986 : « après le désir et l’aversion, le deuxième point concerne la volonté et …afficher plus de contenu…

L’impulsion et l’action ont pour domaine ce que les Stoïciens appellent les kathèkonta, les actions que l’on peut raisonnablement considérer comme appropriées à la nature de l’homme ou comme conformes à l’instinct qui pousse la nature humaine raisonnable à agir pour se conserver.
La discipline de l’action consiste d’abord à distinguer ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de nous.
Les Stoïciens distinguent le but (skopos) et la fin (telos) ; voir Cicéron, De finibus, III, 6,
22, :
« Supposons qu’on ait l’intention d’atteindre un but avec un javelot ou une flèche ; c’est