Epicure
Le texte étudié est un extrait de Lettre à Ménécée d’Epicure écrit pendant l’antiquité. Dans cet extrait, le philosophe aborde le thème du désir et de ses constituants. Il démontre qu’il y a deux sortes de désirs, ce dit « naturel » et ce qui non pas de fondement et explique que l’objet du désir naturel est le plaisir. Le problème est donc, es-ce que les désirs naturels, sont la condition d’une vie heureuse ?
Nous verrons tout d’abord les désirs dans une première partie, le bonheur dans une seconde et enfin, les plaisirs dans une dernière.
Les désirs sont des besoins qui servent à l’homme à vivre heureux et à assouvir ces manques.
Epicure affirme que le désir est un besoin naturel ou nécessaire. De ce fait le désir est un besoin, qui comble soit ceux du corps ou sont des besoins nécessaires au bonheur. On entend par désirs du corps, ceux qui sont vitaux comme par exemple manger etc. Ces désirs sont donc élémentaires à notre survie même si, pour reprendre l’exemple du fait de se nourrir, ils peuvent en même temps procurer du plaisir.
Les autres, ceux dit nécessaires, servent à la tranquillité de l’âme, au bien être, en somme au bonheur. On peut prendre pour exemple, le fait d’être en compagnie du personne aimer, notre besoin de la voir, de ressentir son affection sera comblé, la sensation de bonheur se fera donc sentir. Il existe cependant des désirs non naturels et non nécessaires ceux-ci, sont totalement matérialistes et ne servent simplement à rien en particulier. Le philosophe, établit qu’il y a trois sortes de désirs nécessaires : « le bonheur, d’autres pour le calme du corps, d’autres enfin simplement pour le fait de vivre ». On peut comprendre que le bonheur procurait par les désirs nécessaires sont éphémères car, le bonheur est une sensation et, les sensations le sont. Cependant, l’homme semble rechercher plus souvent que rarement cet état, via des relations sociales par exemples, des amis, une femme, une famille et