Epicure
Epicure est un philosophe qui naquit entre -342 et -341 et qui mourut en -270. Il fut considéré comme le fondateur de la philosophie dite « épicuriste », l'une des plus importante écoles de philosophie de l'Antiquité. Dans sa célèbre lettre à Ménécée il développe les point d'une partie de sa théorie en matière d'éthique. En effet celle-ci restera bien connue en faisant figure d'une petit traité sur la définition de la notion de plaisir. Dès lors le philosophe développera l'idée de la nécessité atteindre un état dont l'absence de douleur justifirait le bonheur. Dès lors cette lettre saurait être découpée en sept parties plus ou moins distinctes.
Épicure à Ménécée, salut.
1. La nécéssité de philosopher
[Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par esprit de gratitude à l’égard du passé. Le premier pour que jeune, il soit aussi un ancien par son sang-froid à l’égard de l’avenir. En définitive, on doit donc se préoccuper de ce qui crée le bonheur, s’il est vrai qu’avec lui nous possédons tout, et que sans lui nous faisons tout pour l’obtenir. Ces conceptions, dont je t’ai constamment entretenu, garde-les en tête. Ne les perds pas de vue quand tu agis, en connaissant clairement qu’elles sont les principes de base du bien vivre.]
a. la philosophie un attribut universel Epicure commence sa lettre par une éloge de la philosophie. Pour se faire il fait un parallèle en utilisant 2 exemples: celui du jeune homme et celui du vieillard. Chacun d'eux représentent comme des