Epilogue mont-oriol
Dix années passées, le Mont-Oriol resplendissait toujours autant. Andermatt avait entrepris de nombreux travaux de rénovation pour son établissement thermal ; il eut fait planter de nombreuses décorations fleuries telles que des joncs et des acacias. L’établissement était à ce jour le lieu le plus attractif de toute la région d’Enval. Pour célébrer les 10 ans du Mont-Oriol, Andermatt planifia un bal en prenant soin d’inviter les personnes présentes lors de son inauguration. La salle fut prête 2 heures avant l’arrivée des invités. Elle était gigantesque : il y était installé près de quatre longues tables, une scène relativement espacée pour accueillir cinquante personnes. Quatre lustres ornementés de cristaux illuminait la totalité de la réception. Un orchestre fut demandé pour accompagner la soirée. Vingt et une heure sonna et on fit entrer tous les invités : tous était présents, quelques habitants de la région, Gontran habillé d’un costume noir, une rose rouge accrochée à la poche, accompagné de Louise Oriol, vêtue d’une robe bleue roi ornée d’une broche accrochée au niveau de sa poitrine. Elle portait un couvre-chef assorti à sa longue robe. Derrière eux se trouvait une farandole de docteurs, tous accoutrés d’une manière similaire : costume noir avec nœud papillon. Cette ressemblance frappante entre les tenues des médecins les rendit tous plus ridicules les uns que les autres, aucun d’eux ne savait porter le nœud papillon. Après ces rustres arriva Paul, dans un costard de couleur bordeaux avec une chemise blanche à l’intérieur. Enfin, Andermatt ferma la marche, habillé de façon majestueuse, en compagnie de Christiane, portant une robe blanche et d’une rose de même couleur attachée à ses longs cheveux blonds ; et de leur fille qui avait alors dix ans. Toute la réception fut éblouie par la beauté de Christiane dans son habit si resplendissant et plein de charmes. Paul restait accablé par Christiane et sa