ERH
Contenu du cours
Après avoir rappelé les conditions de naissance de ce courant (à la fois scientifique et d’action), ainsi que ses origines psychosociologiques, on souligne la volonté de changer le mode de commandement (de le rendre plus participatif), sans pour autant remettre en cause les fondements de l’organisation taylorienne, ni sa réalité.
Présenté pourtant comme une alternative au taylorisme, qui dès les années 20 présentait des signes d’inefficacité, le courant de relations humaines semble, à l’usage, plus proche d’une “ couche humaniste ” sur un mode de rationalisation techniciste.
Ce courant est associé à l’analyse de l'influence sociale et des normes (K. Lewin). L’apport de cette approche est de souligner l’importance des groupes et de la communication interindividuelle, là où Taylor voulait faire régner l’isolement et l’individualisme.
Ces travaux ont aussi mis en exergue l’importance de l’informel et de l’affectivité.
Plus précisément, nous allons présenter successivement les trois courants qui ont donné naissance à l’Ecole des Relations Humaines :
- Elton Mayo et l’importance de l’organisation informelle ;
- Abraham Maslow et la théorie des motivation ;
- Kurt Lewin et l’importance de la participation.
Puis nous dégagerons les principaux apports conceptuels de ces courants, avant d’en souligner les limites. Nous terminons par l’évocation des courants d’analyse contemporains qui en reprennent explicitement les acquis : l'approche socio-technique.
Si les théoriciens des formes classiques d'organisation se sont appuyé sur leur expérience de praticien d'entreprise pour concevoir et légitimer leurs modèles, ici, la justification de la théorie, ce qui la légitime, repose sur des expérimentations effectuées par des universitaires, extérieurs donc au monde de l'entreprise. Et si les premiers étaient des ingénieurs, des passionnés de technologie, les seconds sont des psychosociologues, des analystes du fonctionnement