ernergie marematrice
18.01.2013 Il est important tout d’abord de distinguer deux types d’énergies marémotrices: l’énergie obtenue à l’aide du courant des marées et l’autre captée à partir de leur amplitude. Dans les deux cas, le mouvement des marées est dû à la gravité du Soleil et de la Lune.
En France se trouve la première usine marémotrice du monde, présentement celle qui génère le plus d’énergie. Elle fonctionne selon le même principe que celui des barrages hydroélectriques, c’est-à-dire qu’une chute d’eau actionne des turbines qui alimentent un alternateur qui, lui, produit de l’énergie électrique. L’usine marémotrice se sert de l’amplitude des marées, qui varie constamment pendant la journée. Elle nécessite donc un barrage qui laisse passer l’eau à marée montante jusqu’à remplir un grand bassin, puis la relâche à marée basse, provoquant la rotation des turbines. Le grand avantage de ce type d’exploitation réside dans sa prédictibilité. Le niveau des mers, beaucoup plus que la météo, est totalement prévisible, jusqu’à des années à l’avance. Il devient alors facile d’ajuster la production d’autres types d’énergies en fonction du rendement des usines marémotrices.
Par contre, une telle installation nécessite des aménagements importants qui perturbent l’équilibre naturel ambiant, un peu comme les barrages hydroélectriques. Pour remédier à cela, d’autres solutions sont explorées en alternance, dont le captage du courant des marées, mentionné plus haut.
Pour capter l’énergie du courant des marées ou de la houle, il existe plusieurs façons. Un projet en particulier, Pelamis, en Écosse, consiste en une sorte de long serpent métallique de 170 mètres composé de quatre cylindres et de trois articulations. L’ensemble ondule au rythme des vagues, et les articulations transforment ce mouvement en courant électrique.
Un projet français, le Searev, adopte une approche différente. Pour capter l’énergie
«houlomotrice», on se sert plutôt d’un pendule