Erving goffman
En premier lieu , Erving Goffman s’est interrogé sur l’interaction[1] lors des relations sociales.
Dans son ouvrage « Les rites d’interaction » , il met en évidence certaines expériences de la vie quotidienne où tout individu est confronté à un moment ou un autre à interagir avec autrui ( face à face ou médiatisé).
Il s’interroge sur deux notions « garder la face »[2] et « perdre la face »[3]. Pour comprendre ces deux notions il faut savoir que pour lui le mot « face » est une valeur sociale positive que l’être humain revendique en suivant une ligne d’action[4]. On dit d’une personne qu’elle « garde la face » lorsqu’elle donne une image positive d’elle-même , de ce qu’elle est et que cette image est approuvée , reconnue par les autres. Cette personne se sent alors en sécurité , en confiance et éprouve aussi un sentiment d’assurance ceux qui nous amène à dire qu’elle « garde la tête haute » soit par fierté , par dignité ou par honneur. A l’inverse , une personne « perd la face » lorsque son comportement est contraire à ce que les autres espérés. Elle ressent un sentiment d’embarras , de honte ou d’humiliation ( rougeur, tremblements …). Ces différents sentiments sont du aussi au fait que la personne a donné une image contraire à ce qu’elle représente en vrai (image menacée).
Lors de relations sociales tout individu doit tout mettre en œuvre pour qu’il « garde la face » et ne pas faire « perdre la face » à autrui. On parle de figuration[5]. Malheureusement , dans certains cas , un individu peut faire perdre la face à quelqu’un d’autre. Cela peut être involontaire et donc non intentionnelle comme une gaffe , un faux-pas , un impair ou au contraire volontaire on parlera alors de méchanceté « gratuite » c’est-à-dire que l’offenseur à agis dans le but de rabaisser , blesser voir insulter l’offensé. Afin qu’une figuration ne se produise pas l’individu peut opter pour plusieurs options :
- l’évitement c’est-à-dire qu’il ne