Espoir de la civilisation machiniste : le logis
Espoir de la civilisation machiniste : le logis
L'unité selon le trésor de la langue française est « le caractère de ce qui n'est ou ne fait qu'un ; caractère de ce qui forme un tout substantiel et cohérent. Caractère de ce qui forme un seul être une seule entité. » C'est également un « élément d'un ensemble, entité (chose ou être) considéré(e) comme formant un tout indivisible. »
L'unité peut donc être individuelle dans un ensemble cohérent.
Dans son texte, Le Corbusier commence par énoncer cette unité en appuyant son terme par un point d’exclamation. Il lie ce terme d'unité à la civilisation machiniste d'après guerre et montre en quoi cette dernière repousse l'unité. Enfin il propose une solution pour retrouver cette unité.
Nous allons dans un premier temps, tenter de comprendre comment la civilisation machiniste d'après guerre rentre en contradiction avec l'unité et quelles en sont les conséquences, puis dans une second temps, voir quels sont les possibilités et les moyens de revenir à cette unité, notamment à travers l'urbanisme. Enfin nous tenterons de comprendre les nouveaux principes de l'urbanisme de nos jours et l'évolution de ce dernier dans le temps.
Dans Espoir de la civilisation machiniste : le logis, Le Corbusier commence par expliciter une « rupture toujours plus accentuée » de l'unité.
Pour comprendre cette rupture il faut s’intéresser à la situation du monde en 1938 (date de la rédaction de ce texte). La guerre de 1914-1918 est finie, on se retrouve alors en période d'après guerre. L'urgence est de remettre en place l'activité économique de la France. Il faut également préciser que la seconde révolution industrielle est en marche, marquée par des progrès techniques, le développement d'innovations, la progression de la modernisation, de la mécanisation et du niveau de vie. Cette révolution aurait pu être au profit de l'unité, mais il n'en est point car les forces se