Essai de commentaire de l'assertion suivante: "l'aménagement du territoire est la cohabitation harmonieuse entre l'espèce et l'espace"
Il faut d’emblée d’admettre que les termes ‘’espèce’’ et ‘’espace’’ sont susceptibles de diverses acceptions, et il suffit de consulter le dictionnaire encyclopédique ‘’le Larousse’’ pour s’en apercevoir. Nous ne retiendrons, pour notre part, de cette pluralité de définitions que celles qui renvoient à l’Aménagement du territoire. Ainsi nous pouvons désigner par ‘’espèce’’, un ensemble d’êtres animés ou de choses qu’un caractère commun distingue des autres du même genre. On peut à titre d’exemple parler d’espèce animale (les animaux) et d’espèce humaine (les hommes). Là aussi, sans vouloir privilégier l’espèce humaine à celle animale, il faut dire que le terme ‘’espèce’’ désignera dans le présent travail plus les hommes que les animaux, l’aménagement du territoire « étant la science ou l’art de l’organisation et la répartition de l’espace territorial, des activités humaines en fonction des besoins de l’individu et de la collectivité ». Quant à l’‘’espace’’, il peut être défini comme l’étendue d’un territoire, celui étant entendu dans sa dimension plénière (terre, air et mer). On peut alors parler d’espace régional ou national en fonction de l’étendue territoriale.
L’espèce et l’espace désignent des réalités qui sont, sinon indissociables, du moins étroitement liées. En fait l’homme vit sur un espace ; il tire sa subsistance de l’espace, et l’espace est en retour protégé par l’homme. Le lien entre ‘’espèce’’ et ‘’espace’’ est d’autant plus étroit que la recherche d’un espace dit « vital » a pu justifier les pires atrocités humaines. Il faut rappeler qu’Hitler avait annexé l’Autriche et la Tchécoslovaquie dans le but de trouver un espace vital pour le peuple allemand.
Toutefois il faut dire que les rapports entre l’homme et l’espace ont sans cesse évolué au gré des progrès scientifiques, techniques et technologiques. En effet, dans les sociétés primitives, l’homme était assujetti aux aléas de la nature et aux contingences de l’espace. D’ailleurs sa