Essai sur l'homme est oscur a lui meme

3168 mots 13 pages
La nature de l'homme se définit selon deux conceptions. La première conception approche l'homme en tant que "substance pensante": c'est une conception philosophique traditionnelle où des maîtres penseurs comme Descartes et Alain défendent leur vision de l'homme. Pour eux, l'homme est maître de ses sentiments, de ses actions et de ses pensées. La deuxième conception représente l'homme comme un être qui dépend de ses humeurs, des circonstances tangentes à sa vie quotidienne, de ses désirs cachés, ignorés de lui-même ou à jamais révélés: il est fait à la fois d?un corps désirant et d'un esprit incertain. L'homme n'est pas toujours maître de ses sentiments, de ses actions ou de ses pensées. Cette seconde conception résulte des travaux de psychanalyse de Freud et de ses successeurs au début du 20ième siècle. Dans le texte d'Alain "L'homme est obscur à lui-même" que je vais analyser, celui-ci critique la conception freudienne. Alain repousse la soi-disant existence d'une inconscience qui influencerait et excuserait les "mauvaises actions" de l'homme. Peut-on dire qu'Alain méconnaît les zones d'ombre de la nature humaine où, selon du Freud, il y aurait trois niveaux de fonctionnement psychique: le "moi" ou la conscience éclairée, le "surmoi" ou la conscience sanctionnant et le "ça"ou l'inconscience archaïque. Pour Alain en effet, les actions ou les motivations des hommes proviendraient d'un simple mécanisme physiologique. Mais peut-on réduire le corps à cette perception physiologique seulement? Ne devrait-on pas considérer le corps comme un lieu de dialogue constant entre ses désirs inavoués, ses peurs, ses rêves, son projet social et ses capacités intellectuelles à coordonner ses désirs et la réalité, et à les surmonter.
Ce texte est divisé en trois parties dont la première phrase "L'homme est obscur à lui-même" cela est à savoir" met en place la thèse d'Alain. Jusqu'à "genre de folie", l'auteur réfute l'approche freudienne de la nature humaine. Le troisième

en relation

  • vtherese raquin
    860 mots | 4 pages
  • Résumé de l'analyse profane de S FREUD
    853 mots | 4 pages
  • L'oubli du nom signorelli
    841 mots | 4 pages
  • Stage
    941 mots | 4 pages
  • "La tirade d'Antoine" de Louis Antoine
    863 mots | 4 pages
  • Commentaire organisé dholbach
    879 mots | 4 pages
  • Analyse de situation en s2
    1647 mots | 7 pages
  • Dofus!
    250 mots | 1 page
  • Cours luxe
    1054 mots | 5 pages
  • Explication du propos d'alain
    1046 mots | 5 pages
  • Lemile ou de l'éducation
    1474 mots | 6 pages
  • Lettre de motivation poste amp
    450 mots | 2 pages
  • La morale sociale alain
    1126 mots | 5 pages
  • Dissertation philo doit-on avoir peur des mots?
    1372 mots | 6 pages
  • Peut on concevoir la conscience sans l'inconscient ?
    1358 mots | 6 pages