Essai
Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est que le sport, de manière générale, n'est pas éternel. L'engouement pour le spectacle sportif finira tôt ou tard pas s'atténuer. La question qui se pose bien évidemment est de savoir quels sont les sports qui vont se maintenir et ceux qui vont baisser. Citons l'exemple du Basket. Il y a 10 ans, tous les gamins possédaient le poster de Jordan dans leurs chambres et portaient des Nike dans la rue. Pour le coup, le phénomène est bien retombé. Je pense que le football est un produit qui, comme tout produit en marketing, à un cycle de vie. Il a connu une croissance exceptionnelle mais risque fort de décliner. Quant à savoir quand, personne ne peut le dire. Le football, c'est beaucoup d'argent. On a donc affaire à un marketing de l'offre particulièrement puissant. Annonceurs, clubs, fédération, sponsors, État, tout le monde pousse. Dans ces conditions, je pense pas que cela va retomber de façon brutale. Mais ce qui risque de se produire, c'est une forme d'érosion de l'intérêt pour le football. Cela me semble inéluctable. C'est monté trop haut et cela ne peut que redescendre.
La meilleure des innovations a été l'incrustation d'images pendant les spectacles télévisés, même si ce n’est pas très nouveau... Il y a également cette possibilité de substituer un sponsor à un autre en direct à la télévision. Ce système a été mis au point pour contourner l'interdiction de publicité portant sur des produits comme l'alcool et le tabac. Lorsqu'en Angleterre vous avez une panneautique de marque d'alcool, le même match retransmis en France peut afficher une autre marque autorisée pour le public français. C'est-à-dire que l'annonceur de la marque d'alcool va vendre son espace à un autre annonceur. Cela permet d'augmenter le volume d'argent autour du spectacle du