Essais clniques sur les populations pauvrres
Sujet amené : Pour qu’un nouveau médicament puisse être mis en marché et valider par les organismes de régulation (tel le FDA), celui-ci doit tout d’abord être testé sur des centaines de personnes. Cependant, seulement 5% de la population des États-unis accepteraient de prendre part à ces essais pharmaceutiques alors que la demande de nouveaux médicaments est grandissante. Selon la revue Le monde diplomatique, le nombre de médicaments mis sur le marché entre 1970 et 1990 a triplé. Les compagnies se tournent donc de plus en plus vers les essais cliniques à l’étranger. En fait, en 2006, la moitié des essais thérapeutiques de GSK sont des essais « délocalisés », principalement dans des pays du tiers monde.
Sujet posé : Devrait-on interdire l’essai de médicaments par des compagnies pharmaceutiques sur les populations pauvres (notamment en Afrique)?
Je considère qu’il faudrait les interdire.
Sujet divisé : je défendrai donc ma thèse sur le sujet en amenant 2 arguments qui vont dans le sens de ma thèse. Par la suite, je réfuterai un argument contraire qui pourrait être présenté.
Développement
Premier argument : Les essais cliniques qui sont faits dans les pays plus pauvres, sont très peu encadrés comparativement aux essais réalisés en Amérique du nord ou en Europe.
Les organismes de régulation acceptent les essais cliniques réalisés à l’extérieur du pays au même degré que ceux réalisés sur place. Cependant, les compagnies ne sont pas tenues de déclarer les essais à l’étranger, ils ne sont tenus que de respecter la déclaration de Helsinki. Si les essais ne sont pas déclarés, ceux-ci ne peuvent donc pas être surveiller par les organismes de régulation européennes ou américaines.
De plus, en Inde notamment, les autorités ont de grande difficultés à faire respecter une réglementation strict dût au fait qu’ils n’ont pas les moyens d’investir pour plus d’inspecteurs par exemple. Certains établissements ont été accusés au courant des années