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Est ce que nous pouvons nous connaitre soi-même

1380 mots 6 pages
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Connaitre c’est savoir, avoir la notion de, être informé de. Soi-même c’est le redoublement qui affirme à la fois l’assomption et la fonction de soi. La solitude est l’état d’une personne seule. La conscience est sans doute ce qui distingue l’homme des êtres vivants. C’est le propre de l’homme. La conscience de soi est la faculté par laquelle l'homme est capable de ce rapporté à soi-même, à être présent à soi, c’est-à-dire qu’il a accès à son intérioté. On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi. Or, s'il est sur que la conscience permet de savoir que l'on est, il n'est pas assuré qu'elle favorise nécessairement la connaissance de ce que l'on est. Le fait d'être conscient d’être induit-il le fait de se connaître soi-même ? Dans un premier temps, nous examinerons si d’être conscient que l’on est c’est ce connaitre ; nous montrerons ensuite que nous n’avons pas un avis toujours objective sur nous même; enfin, nous nous demanderons si la découverte de Freud (l’inconscient et la psychanalyse) entraine une meilleure rend une meilleure connaissance de soi.

La conscience de soi nous donne une connaissance immédiate de nous-mêmes, c'est-à-dire, nous permet d’avoir accès à ce qui se passe en nous. La connaissance de soi est le principe fondamental de l’existence. Car c’est parce que je pense que je suis « cogito ergo sum ». Pour mener une existante sensée, il faut avant tout être sur que l’on ai, savoir que l’on existe c'est-à-dire avoir conscience de soi. Si je n’ai pas conscience d’être je peux alors être perdu. De plus je ne peux pas me faire des illusions sur moi-même car je serais conduit inévitablement à l’échec.
D’après Descartes dans Méditations Métaphysique, la conscience équivaut à la pensée. C'est parce que je ne coïncide pas parfaitement avec moi-même à la façon d'un objet que je peux me connaître. Or Descartes remet tout en question, toute vérité en doute et il fait la démonstration que ce

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  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi?
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    La solitude correspond à un état d'isolement, voulu ou subi, où les échanges avec autrui et le monde extérieur sont limités voir rompus de façon momentanée ou définitive. On peut donc penser que la solitude favorise la prise de conscience de soi. Car c'est souvent lors d'un repli sur soi, d'un isolement momentané que surgissent un ensemble de réflexions et de questionnements. Le sujet lui-même, avec du recul, est le mieux placé pour y réfléchir et pour rendre compte de ses propres sentiments et de ses propres pensées. Par exemple, les ermites ou les individus qui ont fait le choix de vivre dans des endroits retirés de la société (montagnes, campagne..), recherchent une mise entre parenthèse du monde qui les entoure pour favoriser le fait de se centrer sur eux même.….

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    Notre conscience est le départ de l'existence de soi, elle détermine nos pensées nos actes et détermine ainsi notre « je ». La conscience nous sépare du monde animal et nous donne le qualificatif de sujet. Être soi même c'est donc penser que l'on existe même dans le doute de toute chose. Descartes, dans Méditations métaphysiques II , se force à considérer comme faux tout ce qui est douteux pour atteindre une certitude inébranlable. Il met entre parenthèse tout ce qui se présente à sa conscience ; il parvient alors à une certitude fondamentale : il existe en tant qu'il est un sujet pensant, car pour douter, il faut être.….

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  • Peut-on ne pas être soi-même ?
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    Chaque individu va chercher à mieux se connaître. La connaissance de soi nous invite à aller au plus profond de nous même pour savoir qui nous sommes vraiment mais cela nécessite un travail sur soi qui est loin d’être évident afin de trouver sa véritable identité. Mais, puis- je savoir qui je suis ? La conscience peut-elle réussir à se connaître elle-même ? Est-elle le principe pensant posséder par chaque sujet ?….

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    philosophie Le terme « prendre » montre qu'il est ici fait référence à un acte, à un mouvement, à une activité dynamique, et non pas à un état statique, à un contenu de pensée acquis une fois pour toutes. Avoir conscience de soi, c'est se sentir comme individu distinct, doté d'une identité propre et unique ; c'est peut-être aussi avoir une connaissance de cet individu. Le sujet met en question le processus d'acquisition de cette conscience de soi en ce qui concerne ses conditions, en posant le problème de la prise de conscience qu'a l'individu de lui-même par opposition à la collectivité. Un état de solitude absolue semble difficilement concevable - il pourrait cependant servir de modèle théorique -, on peut travailler donc en premier lieu sur la question suivante : une solitude momentanée et relative peut-elle m'aider à prendre conscience de ce que je suis ou de qui je suis ? Cela demande que l'on s'interroge sur le rôle du rapport à autrui dans le processus de prise de conscience de soi - autrui est-il un obstacle, ou au contraire une référence, un miroir, un juge utile ?….

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