Introduction :

Qu'y a-t’il de plus humain que de réfléchir ? L'espèce humaine est la seule à être dotée de cette faculté, mais cela ne l'empêche pas de parfois mal l'employer. L'Homme peut réfléchir, c'est à dire utiliser sa pensée pour analyser un problème, interpréter, évaluer. Mais comme n’importe quel autre pouvoir, cette capacité peut-être employée à bon ou mauvais escient. Il faut également pouvoir définir ce qui est bon ou mauvais, sage ou non, et surtout pour qui; car ce qui est bon ou mauvais pour nous-mêmes ne l’est pas forcément pour la société. Dans le cas présent, nous nous demanderons donc s'il est bénéfique et positif, de s'interroger sur soi-même : d'utiliser notre capacité de réflexion et d'analyse en ce qui nous concerne pour juger nos actes. C’est ainsi qu’une première partie sera consacrée à une réponse affirmative à la problématique : Oui, il est bon de réfléchir à soi même. Nous poursuivrons ensuite, en réfutant cette même réponse. Enfin, nous synthétiserons ces deux avis avant de conclure.

Thèse : [Réfléchir à soi même est sage, car cela implique une certaine distance, donnée afin de juger ses actes et plus particulièrement ses erreurs. Face au « passé » perdu, il est envisageable et même probable que nous nous promettions la non récidive. Si l’on est capable de s’évaluer, et de se corriger, alors on est capable d’atteindre, à force et progressivement la sagesse, la maîtrise de sa vie.
Réfléchir à soi même entraîne forcément une remise en doute de nos intérêts et agissements, un examen de nous même. Il est primordial de savoir s’observer avant de pouvoir étudier les causes ; analyser et penser le reste de la conception du monde et de la vie. Aucune pensée n’est donc possible, si l’on ne se pense pas avant.
De plus, ceci permet d’échapper au phénomène omniprésent de conformisme. En effet, arrêter de se baser sur l’avis de son entourage et se demander quel est le but d’un geste qu’on a pour projet