Est-il juste de tolérer toutes les opinions ?
Voltaire a dit, de façon récurrente dans ses ouvrages, dans son combat pour la liberté : « la discorde est le plus grand mal du genre humain et la tolérance en est le seul remède. »
La discorde est un désaccord, elle est donc la base du conflit mais elle est aussi le barrage au débat constructif. Contrairement à la tolérance, pacifiste, la discorde pervertit l’homme et le rend égoïste, elle empêche la confrontation des idées. Les opinions sont alors livrées à un combat qui malheureusement fermera trop souvent les portes au dialogue pour laisser place à la violence.
Contrairement à celle ci, la tolérance est avancée dans la citation comme un élément nécessaire et utile pour la totalité de l’humanité. Bien plus encore, elle est un outil et un remède à la discorde. L’idée de l’auteur d’insister sur la solitude et l’exclusivité de ce remède souligne son importance et nous conforte dans l’idée qu’elle est indispensable, elle est l’unique solution contre le conflit créé par des esprits trop butés et des opinions fermées.
Cette phrase met donc fortement en avant la tolérance, en appelant à fuir la discorde.
Dans cette réflexion, nous allons commencer par aborder les termes indépendamment de la problématique afin de proposer une définition précise et complète de chacun d’eux pour ensuite s’en servir tout au long du travail.
Deuxièmement, nous allons aborder le rôle de la justice et du pouvoir judiciaire au niveau de la liberté d’expression et la possibilité d’être traduit en justice selon ses opinions.
Après cela nous tenterons de comprendre en quoi la justice elle-même n’est parfois pas juste et nous évoqueront des exemples dans lequel celle-ci n’a pas été correcte.
Pour commencer à définir les termes, je parlerais de la notion de juste. Dans celles que j’ai trouvées, il y a certes de grosses ressemblances, mais avec aussi leurs nuances. Tout d’abord, le terme « juste » est perçu sur un plan