Est-il nécessaire de connaître le monde ?
Est-il nécessaire de connaître le monde ? A l'analyse de cette question qui recouvre différents aspects, nous verrons que le thème central que nous aurons délimité au préalable relève de la nécessité qu'a l'homme de toujours chercher à accroître son savoir en cherchant des réponses aux nombreuses questions qu'il se pose. Cette course en avant est-elle justifiée, comme nous tenterons de le démontrer en deuxième partie, est-elle antinomique à la réponse donnée par la religion comme nous essaierons de le voir ensuite et enfin n'entraine-t-elle pas le risque de passer à coté de l'essentiel ?
La forme de cette question appelle de nombreuses interprétations en raison de sa richesse.
La question n'est pas : Est-il dans la nature humaine de chercher à connaître le monde ? Est-ce bien ou mal de rechercher la connaissance ? Par ailleurs, doit-on se limiter à l'homme ? A priori, nous pouvons le supposer. L'homme doit-il absolument connaître le monde ? Est-ce vital pour lui, comme respirer, par exemple ? Mais penchons-nous sur les termes de la question pour être sûr de les comprendre.
« Nécessaire » signifie indispensable, impératif. L'expression « connaître le monde peut, elle aussi, poser problème. Écartons tout de suite une définition à la Robert Lamoureux : « Faut sortir un peu, faut voir du monde ! » mais doit-on de la même façon éviter d'y voir un sens plus essentiel qui serait : connaître le monde dans le sens d'être vivant ? Toute passionnante que cette question puisse être, choisissons de répondre à la question suivante : connaître le monde serait-ce de le comprendre avant tout ?
En ce cas, nous limiterons donc la question à l'homme. Ainsi, nous pouvons retranscrire la question de la façon suivante : Est-il obligatoire pour l'homme de comprendre l'univers qui l'entoure ?
L'Histoire nous montre que la recherche de la connaissance à permis à l'homme d'établir un certain nombre de lois, scientifiques notamment. D'après Hegel, nous éprouverons le