Descartes, un grand philosophe français du 16e siècle, considère l’homme comme un être pensant, un être de raison. Selon lui, la faculté de penser constitue une réalité certaine ainsi qu’une « profonde inspection de notre esprit [footnoteRef:1]». Toutefois, il existe certains philosophes qui s’opposent à cette théorie de Descartes, notamment Leibniz. Ce dernier considère qu’ « il n’est pas possible que nous réfléchissions toujours expressément sur toutes nos pensées […][footnoteRef:2] …afficher plus de contenu…

Toutefois, grâce à la pensée que Descartes rattache également à la conscience, les êtres humains sont aptes à distinguer le vrai du faux. Prenons pour exemple un bâton dont la moitié est immergée dans l’eau. La partie qui se trouve dans l’eau aura l’air difforme. Il se produira alors une réfraction qui engendrera, chez l’être, une illusion d’optique. C’est grâce à la pensée et à la conscience que l’être ne sera pas trompé par cette illusion. De plus, Descartes considère qu’il est primordial de suivre sa raison ainsi que sa pensée plutôt que ce que peuvent nous dire les autres. Effectivement, une des thèses de Descartes se rapporte au fait que « l’esprit est conscient de toutes ses pensées[footnoteRef:3] ». De ce fait, lorsqu’on prend l’exemple du morceau de cire dans la seconde méditation de Descartes, on constate …afficher plus de contenu…

D’ailleurs, ce grand philosophe dit : « Cogito ergo-sum » ce qui signifie « je pense donc je suis ». Effectivement, lorsque l’être humain parvient à concevoir qu’il est trompé, cela veut dire qu’il existe. Ainsi, le philosophe veut signifier que si l’être existe, c’est en tant qu’être pensant. Toutes ces observations permettent à René Descartes de constater que s’il pense, ça veut dire qu’il est. De ce fait, l’esprit d’un individu possède de nombreux éléments tels que des réflexions, des méditations, des imaginations, des volontés, des négations, des rejets, des affirmations, des doutes ainsi que des rêves. Tous ces paramètres renforcent incontestablement la thèse de Descartes : la faculté de penser. Cette dernière est, selon ce philosophe, permanente, constante, voire continue chez l’être humain, elle ne peut être remise en question ou être contestée. C’est d’ailleurs grâce