Est-on libre qu'en désobéissant?
Un premier contrat dit « religieux », comme le rapport d’obéissance entre un peuple et son dieu. En deuxième contrat, la forme conçue par Hobbes, selon laquelle tout individu conclut un accord avec les autorités, qui exige alors un monopole du pouvoir dans l'intérêt de ses sujets, qui n'ont eux-mêmes ni droits ni pouvoir, tant que leur sécurité physique est garantie. Enfin, le troisième contrat apparu par Locke, le seul qui autorise véritablement à penser à la désobéissance, car pour lui le droit de propriété est sacré. Il considère qu’il y a une connaissance possible des droits que l’on peut opposer à l’État. Ainsi, selon Hobbes, il faudrait obéir à un État qui ne nous domine pas, mais qui nous protège en échange de notre soumission. Selon Locke, il faudrait pouvoir s’opposer à un État en lui opposant des droits qui garantissent l’indépendance des individus, pour ne pas basculer dans un régime totalitaire. Cela rappelle la définition du fils, de l’esclave, et du sujet, …afficher plus de contenu…
L’autonomie apparaît donc comme une auto-législation, ayant des principes pouvant être reconnus comme légitime par tous. La norme doit être produite par les individus pour être considérée comme légitime par tous, car elles seront universalisables. Alors que si elles sont décidée par une personne unique, elles peuvent être injustes et illégitime B – Liberté politique, différence entre indépendance et autonomie par Rousseau8ème lettre de la Montagne, « Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres ». La liberté est faire sa liberté sans cette soumis à celle d’un autre, et inversement. « Quiconque est maître ne peut être libre, régner, c’est obéir ». Il n’ a de liberté plus libre que celle à laquelle personne ne peut opposer de résistance. Un peuple libre selon Rousseau a des chefs, et