ESTHETIQUE Musicale
Le mot musique n’est pas un concept universel ; dans certaines régions ont fait de la musique dans un but précis et dans d’autres il n’y a même pas de terme pour signifier le mot la musique est du sonore culturellement organisé.
L’ANTIQUITE (de –3500 au V) :
Dans l’Antiquité Grec on peut distinguer 2 périodes : celle avant Pythagore où la musique a une utilité sociale, des pouvoirs magiques, peut influencer l’être humain / celle après Pythagore où la musique est identifiée à une notion d’harmonie.
Mousiké : terme Grec pour signifier la musique, mais qui ne peut se traduire par le mot « musique » d’aujourd’hui L’art des sons / La danse / La gymnastique / Le domaine philosophique spéculatif.
Damon d’Athènes s’est basé sur Pythagore pour dire une théorie : les sons ont une valeur éducative car ils ont une influence, positive ou négative, sur l’homme, et car basé sur la notion d’Ethos.
Théorie des éthos : à chaque échelle musicale correspond un éthos particulier chaque mode influe sur un comportement ou un caractère (un éthos).
Tout ceci est lié à la pensée de Pythagore : la mousiké a à voir avec l’harmonie ce qui est harmonieux est bien proportionné, et les proportions se calculent en nombres la notion d’harmonie a donc à voir avec celle du nombre les sons sont alors eux aussi bien proportionnés, et peuvent se traduire en nombre.
Pour les Grecs, la musique est la traduction en sons de l’harmonie universelle différenciation des sons que l’on peut entendre / des sons que l’on peut étudier (dissociation de la pratique / et de la théorique).
S’il y a des cultures où il n’y a pas de mots pour dire « musique » c’est parce que la musique n’a pas de matérialité la musique et l’âme sont deux entités métaphysiques semblables et complémentaires.
Platon (-428/-348) : va développer la pensée des Grecs concernant la mousiké et développer deux conceptions la musique pour l’oreille beauté (les sciences) / contre musique pour l’esprit