Etat providence et cohésion sociale

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Après avoir rappelé le rôle de l'Etat-providence dans la cohésion sociale, vous en montrerez les limites. (Vous êtes autorisé à privilégier le cas français)

Introduction : A peine nommé Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, ancien président d’Emmaüs, a annoncé le 18 mai 2007 qu’il entendait réformer le Revenu Minimum d’Insertion. Selon lui, ce dispositif, créé en 1989, ne remplirait plus son objectif, et cela malgré sa réforme de 2003 qui le complétait par le Revenu minimum d’activité.
Doit-on considérer que l’intervention des pouvoirs publics dans le domaine de la protection sociale peut être contre-productive, ne favorisant pas nécessairement la cohésion sociale, c’est-à-dire l’état d’une société dont les membres partagent le même système de valeurs et tendent à en accepter les modes de fonctionnement ? Faut-il dès lors considérer qu’elle est inutile ?
Nous verrons que si l’Etat-providence joue un rôle important dans la cohésion sociale (A), cette action présente des limites réelles (B).

I- Si l’Etat-Providence joue un rôle dans la cohésion sociale à travers le mécanisme de l’assurance
(A) et celui de l’assistance (B)…

A L’assurance repose sur la cotisation et améliore le niveau de vie de la population donc la cohésion sociale

1) Le principe de l’assurance (q2) permet de verser des prestations aux personnes ayant cotisé (q1), le système français est donc de type « corporatiste », créant des liens de solidarité entre les travailleurs, les actifs et les inactifs…

2) Les prestations vont améliorer le niveau de vie (q3) et renforcer la cohésion sociale (q4)

B –Le principe de l’assistance fonctionne sur le principe de la redistribution et permet l’intégration et la cohésion sociale

1)Le RMI est une aide qui relève de l’assistance (q5) de même que les autres minima sociaux (doc.3). Or leur existence se trouve renforcer par l’émergence même de situation de nouvelle pauvreté et de chômage.

2)Il

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