Ethique à l'hopital
Dans le Philosophie Magazine numéro treize, Suzi Vieira, auteur du sujet sur l'éthique à l'hôpital (page 24 à 29), nous fait part de différentes approches sur la façon de juger l'administration des traitements sur des patients en fin de vie.
Le personnel hospitalier doit-il agir selon la déontologie médicale (ensemble des droits et devoirs de la profession médicale, qui consiste à dire que n'importe quel individu doit être soigné, pour ou contre sa volonté, quel que soit son rang social, etc... tant que c'est encore possible), ou bien chacun doit-il agir selon sa propre morale ? C'est ce qu'a essayé de traiter Suzi Vieira tout au long de cet article.
A mon avis, ce choix devrait se faire en fonction de l'état physique et/ou mental du patient concerné, et il ne devrait pas y avoir une seule personne pour décider de ce qui doit être fait ou non.
Dans le cas où le patient peut s'exprimer en ayant pleine conscience de ses faits et gestes, sa parole doit être entendu et respectée, celle-ci ne doit pas être prise à la légère ou survolée. Un membre du personnel hospitalier peut conseiller, informer, aider les patients à prendre une décision qui aille dans le sens de la guérison (en général), mais il est de son devoir de ne pas aller à l'encontre de leur décision, quelle qu'elle soit.
Dans le cas où le patient n'est pas apte à prendre une décision par lui-même, mais que celle-ci doit être prise par un (ou plusieurs) membre de sa famille, le personnel soignant se doit d'avoir autant de respect pour la décision que si c'était le patient qui l'avait prononcée.
Si le patient n'est pas apte à prendre une décision de son plein gré et qu'il n'a plus de famille (ou que celle-ci n'est pas dans la possibilité d'en prendre une), le personnel soignant doit décider lui-même de la suite des traitements du cas à traiter.
Les membres du personnel soignant doivent, en théorie, suivre le règlement de la déontologie médicale qui consiste à soigner ou tenter