Ethique et economie
Question 1 : En quoi l’éthique s’oppose-t-elle a priori à l’intérêt économique ?
La mise en place d’une démarche éthique peut être considérée, en première approche, comme s’opposant à l’intérêt économique car elle pénaliserait la performance économique d’ensemble.
1) Sur un plan global (macroéconomique) le marché, par ses vertus autorégulatrices, associe en principe efficacité économique et justice sociale. Or en pratique, cela peut conduire à des disparités de rémunérations discutables au regard de critères moraux (rémunérations parfois beaucoup plus élevées pour des PDG que pour des professeurs ou des aides-soignantes)
Mais vouloir agir à l’encontre de cet état de fait pour des raisons éthiques conduit à altérer le fonctionnement du marché et donc, en principe, son efficacité. 2) Sur le plan des comportements particuliers, le libéralisme économique repose sur des actions orientées vers la satisfaction de besoins individuels. Or, l’éthique promeut des valeurs avant tout collectives voire universelles qui peuvent être en contradiction avec l’intérêt économique individuel.
Question 2 : Mettez en évidence le lien qui peut être établi entre absence d’éthique et crise financière des subprimes ?
La crise financière pourrait, en partie, s’expliquer par une absence d’éthique.
Le marché a, en principe, pour vertu de concilier intérêt général et intérêts particuliers. En pratique, il apparaît toutefois des divergences possibles.
C’est la dérèglementation financière qui a permis, en l’absence d’une démarché éthique de la part des individus, de privilégier à outrance les profits rapides, les prises de risques inconsidérées… Ce mouvement de dérèglementation a pu constituer un « pousse au crime » qui a conduit à une déconnexion croissante entre économie financière et économie réelle, et ainsi à la crise.
Question 3 : Quelles sont les difficultés et effets pervers relatifs à l’instauration d’éthique dans le