Ethique et Méthaphore
Thème 1-Partie 1 la tyrannie des marques
A - Quel est le propos de l’auteur dans «La tyrannie des marques» ?
Le texte de Naomi Klein, tiré de son essai «La tyrannie des marques», dénonce la désaffection des multinationales pour le produit au profit de la construction de marques. Les nouveaux producteurs sont désormais… les publicitaires. Les multinationales consacrent d’ailleurs la majorité de leurs ressources dans la construction de super marques.
Si ce repositionnement des multinationales génère davantage de profit, il n’est pas sans conséquences négatives : fermetures d’usine, chômage, précarité, sous-traitance à bon marché et délocalisation de la production dans les pays émergents, abus commis par les grandes marques comme Nike, Adidas… dans les ateliers de fabrication ou… ateliers de misère. Et cet esclavage moderne se fait avec la complicité des gouvernements locaux qui créent de véritables paradis fiscaux sous l’appellation de zones de franches industrielles ou zones de libres échanges.
B - Décrire ce qui se passe de non éthique selon vous à Cavite et organisez votre réflexion à partir des notions éthiques et de responsabilité sociale.
La responsabilité sociale des multinationales (RSE) met en évidence l’impact des décisions stratégiques de ces organisations sur l’environnement socio-économique. Dans le cadre de la mondialisation des échanges et de la délocalisation de la production, bien souvent, les normes RSE ne convergent pas avec la pratique de ces organisations. Pour un management éthique et responsable, les entreprises devraient respecter un certain nombre de principes.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passées maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme. Pendant que les multinationales ferment les yeux sur les situations d’exploitation et de souffrance des ouvriers qui assemblent leurs produits,