Ethique et sport
I. Principe de base et objectifs :
En réponse à la montée des la violence et à l’aggravation du dopage, beaucoup de voix se font entendre et réclament pour qu’enfin, règne dans les milieux sportifs, pas seulement le haut niveau, un esprit de partage et de solidarité. Dans ce modèle, la dimension humaniste et éthique du sport peut et doit encore évoluer jusqu’au rejet total de toute compromission qui risquerait de dénaturer fondamentalement la notion même du sport.
Ceci implique que le mouvement sportif doive assumer totalement ses responsabilités, en sachant s’imposer face à toutes les pressions socio-économiques et en particulier, face aux marchands de spectacle.
La mesure urgente à prendre est de diriger nos jeunes, face à de telles tentations d’appâts financiers et de reconnaissances publiques, vers des manières de pensées et de conduite personnelle qui contribueraient à donner un véritable sens à leur pratique sportive et dans leur vie pratique, au quotidien ; d’où le terme générique d’« enseignement à l’éthique, à la médiation et à la gestion des conflits en milieu sportif ».
La formation complète peut durer de quatre à huit jours, à répartir sur l’année ou selon convenance.
Le programme complet se trouve aux pages 3 et 4.
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L’ETHIQUE
L’éthique jusqu’ici enseignée et cantonnée dans les cercles de théologie, de médecine ou de sociologie, est aujourd’hui rappelée sur le devant de la scène du monde sportif. Elle devient essentielle à la motivation personnelle des sportifs. L’éthique est ce qui permet de vivre, et de vivre mieux, en communauté – en l’occurrence, dans un club sportif. L’éthique est avant la loi et s’établit sur les valeurs que la tradition a accumulées depuis des siècles.
Résultante de la confrontation ouverte entre tous, elle sanctionne l’incorrect dans le cadre d’une profession (cf. les sportifs professionnels) et préconise les règles