Travail éthique : Jeter la nourriture qui n’a pas été consommée (dans les supermarchés, les restaurants) peut-il être justifiable d’un point de vue éthique ?

De nos jours, nous vivons dans une société de surconsommation où nous voulons toujours plus et toujours le plus vite possible. Nous sommes devenus exigeants sur la qualité des produits que nous sommes amenés à consommer ou même à utiliser dans notre vie quotidienne. Dû à cela, le gaspillage (= jeter la nourriture qui n’a pas été consommée) est apparu. En effet, les supermarchés ou encore les restaurants ont du se faire à ses exigences de la part de leurs clients et des normes et règles y sont venues s’y ajouter. On ne peut plus consommer tel produit après telle date précise même si il n’a été ouvert auparavant ou par sécurité alimentaire.
Il semble donc qu’il est préférable dans notre société de jeter de la nourriture, plutôt que de donner à manger à ceux qui ne peuvent pas s’en procurer du à un manque de moyens. Cependant, la faim dans le monde n’est pas dû à un problème de ressources. Nous avons les ressources nécessaires pour nourrir plus de monde qu’à l’heure actuelle mais nous somme en présence d’inégalité d’accès et de répartitions des ressources.
Comment peut-on accepter un tel scandale? On a l’impression que le gaspillage alimentaire est une réalité qui ne choque plus outre mesure. D’après mes recherches, chaque citoyen gaspille environ 15 à 20kg de denrée alimentaires par an. Cela revient à environ 174 euros de nourriture à la poubelle par ménage et par ans. Tout cela sachant que des personnes dans la rue meurent de faim et des pays entier sont touchés par une famine globale (encore 13% de la population mondiale souffre de sous-alimentation). Cela a aussi un impact du point de vue environnemental (production transformation, transport, ressources d’énergie,...)
On ne peut cependant blâmer personne car ce phénomène de gaspillage est présent tout au long des chaînes de production et de