Éthique et politique
Faut-il vivre selon la morale ou l’éthique ?

Selon le dictionnaire « Le Petit Robert », la morale est la science du bien et du mal ; théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien. [1]

Encore une fois selon le dictionnaire « Le Petit Robert », l’éthique est la science de la morale ; art de diriger la conduite. [2]

La morale et l’éthique étant deux termes que certains peuvent confondre signifient toutefois deux choses distinctes. L’un étant plus affectif tandis que l’autre est un raisonnement établie pas la raison. Selon moi, notre société a plutôt tendance à agir selon la morale et non l’éthique. En effet, plusieurs individus conditionnent leurs actions en fonction de la morale. En d’autres termes, ils agissent selon les normes établies et approuvées par la société à laquelle ils appartiennent. Ainsi, sans réellement porter de questionnements sur la morale établie, ils l’appliquent en se fiant sur le fait qu’elle est aussi adoptée par les autres. L’éthique quant-à-elle demande beaucoup plus de réflexions. Son but est le même que la morale, ce sont seulement les moyens pour atteindre les buts qui diffèrent. Par exemple, nous pouvons prendre comme situation, une problématique bien connue de la population québécoise. La problématique portant sur le suicide assisté. Si l’on se fie à la morale qui dicte qu’il ne faut pas tuer, il serait facile de croire qu’enlever la vie de façon volontaire à quelqu’un est acte immoral. Par contre, si l’on examine la problématique avec un discours éthique, peu importe le raisonnement qui en découlera, ce dernier aura été le résultat de plusieurs réflexions et d’une analyse rigoureuse. De cette manière, l’éthique creuse plus loin que la morale et ainsi pouvoir justifier ses actions. Dans le cas du suicide assisté, l’éthique pourrait affirmer que dans le cas d’une maladie incurable, le suicide assisté n’est pas un