Albert Camus
L’Etranger
« Le Meurtre de l’Arabe »

Ici nous allons étudier un extrait du roman L’Etranger d’Albert Camus, écrit pendant la seconde guerre mondiale en 1942. Dans lequel le personnage principal Meursault est un modeste employé de bureau médiocre qui tient une sorte de journal de bord, et qui est accablé par son quotidien. Dans ce passage proposé du chapitre 6 : Meursault et Marie sont invités par Raymond à aller toute une journée à la plage chez un amie à lui, mais lors d’une balade au bord de la plage ils rencontrent le frère à la maitresse de Raymond avec son amie, ils se disputent entre eux mais rentrent car Raymond est blessé. Il donnera après le révolver à Meursault, qui ira à la source pour ce rafraichir mais rencontrera à nouveau les deux Arabes. En quoi ce passage est-il révélateur de l’absurdité et provoque ensuite la chute de Meursault ? Pour réponde à cette question nous allons parler du rôle du soleil omniprésent dans le texte, ensuite pourquoi cet extrait est tragique et pour finir la prise de conscience de l’absurde. Le Soleil est omniprésent dans cet extrait mais aussi dans tout le roman. On peut constater dans cet extrait qu’il apparait déjà à la première phrase et en tout cinq fois. Il est très présent à travers le lexical de la lumière avec : « lumière » (l-10), « étincelante » (l-11-12), « éclatant » (l-18). Mais aussi dans le champ lexical de la chaleur avec : « brûlure » (l-5), « brûlante » (l-19). Le narrateur veut nous montrer à quel point la chaleur est infernale en utilisant des expressions comme : « un souffle épais et ardent » (l-21), « pleuvoir du feu » (l-23). Meursault est sous l’emprise de la force du Soleil et ne peux pas en échapper, on peut le voir dans la phrase de la ligne sept à huit « je ne me débarrasserais pas du Soleil on me déplaçant d’un pas ». Il ne peut que rester là et souffrir de la chaleur insupportable du Soleil. Meursault exprime tout au long de l’extrait les douleurs