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Etre heureux, est-ce satisfaire tous ses désirs ?

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Etre heureux, est-ce satisfaire tous ses désirs ?

Etre heureux peut-être définis comme un état similaire au bonheur, c’est un état de satisfaction stable et durable. Le désir quant à lui est le souhait de posséder ou de réaliser quelque chose qui produit chez nous un effet de manque. D’une part, l’accomplissement de tous les désirs semble bien constituer le bonheur dans la mesure ou celui-ci n’est accessible qu’une fois les manques satisfait et donc, les désirs. D’autre part l’accomplissement de tous les désirs n’est pas une solution pour atteindre le bonheur, Platon, dans son ouvrage, « Gorgias » compare le désir au tonneau des Danaïdes. Les Danaïdes selon la mythologie ont été condamnées à remplir d'eau un tonneau percé. De la même façon que le tonneau ne sera jamais rempli, le désir n'est jamais satisfait. À peine accompli, d’autres renaissent car de la satisfaction passée naît le regret qui est nouveau désir. Comment donc quelque chose qui subit une perpétuelle évolution pourrait-il constituer quelque chose de stable et de durable ? Pour résoudre ce dilemme nous nous demanderons dans un premier temps si le projet d'accomplir tous les désirs est réalisable de par son incessable renouvellement. Dans un second temps, nous nous demanderons quels pourraient être les effets d'un tel accomplissement sur les autres et la société. Enfin nous chercherons s’il existe un moyen de Hiérarchiser nos désirs et ainsi d’être heureux au sein de la société qui nous entoure. Le projet d’accomplir tous ses désirs ne peut être réaliser, et n’est pas une solution en soit. Tout d’abord, comme le décrit Platon lorsqu’il fait référence aux Danaïdes et à leur châtiment, le désir les jamais pleinement satisfait, pour cause de son éternelle évolution. Un jour, Jacques Brault a dit « On n'échappe au désir que pour être repris par le désir ». Ce sont eux qui dirigent nos vie depuis le commencement des temps, c’est le désir d’avoir chaud

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    I- En se contentant de peu, on ne connaît pas le bonheur. 1/ Subir Quand on se contente, on subit, on n’a pas le choix des contraintes. Nos désirs sont dc restreint, il y a presque rien et on n’a pas le choix que de faire ac. Exemple : Platon, dans le Gorgias, avec la pensée de Calliclès, pr lui être heureux → satisfaire tt ces désirs, on si on doit ce contenter de peu on ne les satisfaits pas tous = déception, déplaisir, manque.….

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    et de son caractère « sans fin » : comme le voulait déjà Platon dans le Gorgias, nos désirs sont comme un « tonneau des Danaïdes » qu’il faut remplir sans cesse, et qui ne peut jamais être comblé. b. Le désir d’interdit Plus encore, il semble que ce désir s’aiguise aux difficultés et aux interdits : la femme qui s’offre d’elle-même n’intéresse pas Don Juan, il aime à séduire celles qui lui sont interdites, celles qu’il lui faudra enlever ou conquérir de haute lutte – et c’est pourquoi par exemple la novice d’un couvent, ou une femme qui en aime un autre l’intéresseront particulièrement. Don Juan semble d’ailleurs trouver plaisir à faire le mal pour le mal – à faire et dire exactement cela que tout un chacun désapprouve, en un désir que l’on pourrait dire de transgression : obliger un pauvre à jurer en échange d’une aumône par exemple.….

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    On le recherche pour lui et il semble bien être le but universelle permanent de tous les hommes. On peut définir provisoirement le bonheur comme un etat de satisfaction complète et durable. En quoi consiste cette satisfaction ? Pour Epicure, on ne peut la définir autrement que par le plaisir,cette conception s'appelle l'hédonisme ( hédoné = plaisir, bonheur=plaisir= souverain bien).….

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