Etre malade - histoire
En France, dès la fin du XVIIIe, l’hygiène et la santé deviennent les enjeux importants des nombreuses formes de pouvoirs. Cette question est issue d’une volonté de « médicaliser » la société en vue des nombreuses maladies qui ont entrainé la mort de centaines de milliers de français jusqu’à la fin du XIXème siècle. En effet, au cours du siècle appelé aussi « Le grand siècle de l’hygiène », de grands scientifiques ont permis le développement de la santé notamment Lavoisier qui conduit Gérard Jorland à faire de « L’épistémè de Lavoisier » le fondement de l’hygiène publique ou encore Pasteur qui a révolutionné la médecine dès la moitié du XIXe.
Cependant, ce siècle a été surtout celui de l’apparition de maladies telles que le choléra et la tuberculose, qui ont tués considérablement la population française, en particulier les personnes les plus démunies. Par ailleurs, ces maladies ont aussi été mises en scène dans l’univers romanesque.
D’autre part, la maladie est une « construction culturelle » dont les modes de prévention et soin et la compréhension de l’étiologie des maladies évoluent dans la fin du XIXe. En effet, elle a joué un rôle décisif dans le passage de la représentation de maladies infectieuses à celles de maladies pouvant être prévenus ou soignées.
Par ailleurs, il a fallu que les épidémies se diffusent afin que l’idée de traiter l’insalubrité commence à intéresser les français. La santé est petit à petit devenue une affaire de haut intérêt des autorités publiques et des populations dans leurs vies quotidiennes.
De ce fait, nous pourrons nous demander comment les conditions de vie des malades ont évolués et également permis une prise de conscience aussi bien au sein du corps médical que de la population.
Dans une première partie, nous pouvons nous interroger sur la notion d’être malade à cette époque. Nous verrons alors précisément les maladies et infections bactériennes notamment dû aux grands bouleversements économiques et sociaux.