Etre ouvirer en france en 1936 arriver du front populaire
Avec les << révolutions industrielles >> des XVIIIe et XIXe siècles sont apparus des groupes sociaux nouveaux, notamment une classe ouvrière de plus en plus nombreuse.
Un travail de plus en plus rationalisé
Au XIX e siècle, les ouvriers sont encore peu nombreux en France ; l ‘artisanat, le travail à domicile sont majoritaires. Cependant un prolétariat industriel se constitue peu à peu, avec des conditions de travail extrêmement difficiles (journées de 13 à 14 heures, salaires faibles) aggravées par des crises périodiques.
Au début du XXe siècle, le travail féminin se développe et le taylorisme, venu des États –Unis, s’installe dans les usines, pour améliorer la productivité. Le travail devient alors de plus en plus répétitif et se déshumanise.
Cependant, la condition ouvrière s’améliore après 1945 : plein-emploi au cours des <<Trente Glorieuses>>, niveau de vie en progression. Mais les conditions de travail restent difficiles car les entreprises cherchent à être de plus en plus rentables dans un contexte de forte concurrence internationale aggravée par la crise des années 1970 qui multiplie restructuration et licenciements.
Résistance et luttes collectives
En réponse aux difficultés de leur vie au travail, les ouvriers doivent multiplier, les actions, parfois au prix de leur vie (<< Canuts>> de Lyon, manifestation ouvrières de Fourmies……….)
Pour obtenir peu à peu une réduction du temps de travail et une législation sociale plus favorable. Les syndicats apparaissent. La grève n’est plus interdite après 1864.
La naissance de la CGT en 1895 structure le syndicalisme français.
Dans le même contexte, des idéologies nouvelles se font jour.
Le marxisme, en particulier, donne naissance à des partis politiques <<ouvriers>> (1905 : création du parti socialiste SFIO, 1920 : création du parti communiste) qui agissent dans la perspective de changements profonds de la