Etre raisonnable, est-ce renoncer à ses désirs ?
Malgré des définitions variables d'un philosophe à l'autre, tous reconnaissent que la raison est le propre de l'Homme, elle est la faculté qui commande le langage, la pensée, la connaissance et la moralité censé être conforme au bon sens, à la loi morale. La faculté de raisonnement de l'individu est supposé lui permettre de distinguer le mal du bien moral (nécessaire pour atteindre le bonheur.) Le désir est, quant à lui, la prise de conscience d'une absence, d'un manque dont l'accomplissement procurerait du plaisir. Il est contigent, ce qui peut ne pas être et devient différent du besoin : en effet, celui-ci est naturel et nécessaire pour vivre, ce qui ne peut pas ne pas être. Le désir peut être influencé par la culture, l'éducation, la société. En effet, la société pose des limites notamment avec des lois, ces restrictions peuvent nous bloquer dans la réalisation de certains désirs. Ce sujet nous oblige à réfléchir sur le rapport entre la raison et ses désirs. En effet, la raison peut-être comme la société, l'éducation, la culture, un facteur nous forçant à abandonner, refuser certains désirs. Mais alors, est-ce raisonnable de faire son devoir par devoir indépendamment de tout désir particulier ? Comment avoir des raisons de vivre, des objectifs et d'agir sans le désir ? La raison exclut-elle nécessairement de renoncer à tous ses désirs pour être conforme à l'universel ?
Le désir ne peut-il pas être considéré comme une énergie ou force positive plutôt que faire référence à un violence non maîtrisé dû à un manqué éprouvé et insatiable ? Mais est-ce que le désir est nécessairement violence ? Le problème ultime posé dans le sujet est donc de savoir si les désirs, pour être heureux, doivent être éliminé pour être raisonnable et rentré dans l'universalité ou si au contraire, il sont nécessaire pour atteindre l'atarexie.
I°)Pour être raisonnable, l'Homme doit renoncer à ses désirs.
Dans ce cas, il y