Etre un casalier
D’abord, c’est très inique de dire que les gens qui restent à la maison sont asociaux et complexés. En réalité, l’espace virtuel connaît une percée phénoménale si bien qu’un nombre grandissant de personnes préfère contacter ses amis via la Toile. C’est un plaisir incomparable de rester chez lui en clavardant, surtout pendant la période hivernale, que de passer des heures dehors sur la terrasse des cafés s’immitouflant dans sa doudoune.
En revanche, devenir pantouflard est peu apprécié par la gent féminine. Imaginez un mari acariâtre qui passe toute la journée à la maison et qui guette la moindre bévue de sa femme (manque de sel dans le repas, pantalon encore froissé après repassage, la croûte du pain pas bien grillée... etc) pour donner libre cours à son tempérament renfrogné. Une femme qui vit dans une telle situation infernale ne peut qu’exécrer un mode de vie pareil en espérant que son mari déciderait un jour de tourner les talons.
En somme, rester à la maison est tantôt salutaire tantôt néfaste. On a le droit d’être pantouflard, pourtant, il faut être conscient que notre présence permanente sous les toits pourrait nuire à d’autres