ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA POESIE DE BERNARD DADIE ET CELLE DE LEON GONTRAN DAMAS
SOMMAIRE
Introduction
Develeppement
Conclusion
La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'entre-deux-guerres, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Léon Gontran Damas notamment. Lié à l'anticolonialisme, le mouvement influença par la suite bon nombre de personnes proches du Black nationalism, s'étendant bien au-delà de l'espace francophone avec le célèbre écrivain ivoirien Bernard B Dadié. Poètes, auteurs de nombreux ouvrages sur la dénonciation de l’oppression du noir sous le joug colonial, ils ont également mené des luttes acharnées contre la colonisation à travers leur poésie et leurs actions ; cependant existerait-il des similitudes ou des différences entre leur poésie ?
Notre étude nous conduira donc à étudier particulièrement les deux poètes et leurs actions menées contre l’oppression du noir sous le joug colonial à travers leur poésie dans un premier temps et faire une comparaison entre leur poésie dans un second temps.
Animateur de ce courant, Léon-Gontran Damas est né le 28 mars 1912 à Cayenne (Guyane). Lorsque sa mère meurt en 1913, il est élevé par une tante, Gabrielle Damas . Après l'école primaire à Cayenne, il continue ses études à Fort-de-France, au lycée Schœlcher (en 1925-26, il y partage les bancs avec Aimé Césaire). En 1928, Damas poursuit ses études secondaires à Meaux. Il reste en France et se fixe en 1929 à Paris. Il y entame des études de russe, de japonais et de Baoulé. Il suit des cours de droit, fréquente également la faculté des Lettres et plus tard l'Institut d'Ethnologie de Paris.
Témoin de discrimination raciale en métropole, Damas est sidéré devant ce qui se passe ailleurs aussi, sur le front fasciste européen et dans le pays de l'Oncle Tom. Plus qu'Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor (avec qui Damas forme le trio fondateur de la Négritude), Damas suivra de près le problème racial en Amérique : les lois, les lynchages et les émeutes, la